Près du Gers, entre Gascogne et Bigorre, le pays des Coteaux alterne des paysages variés, entre collines, sous-bois, vallées fertiles et petits villages authentiques, avec pour ligne d’horizon la chaîne des Pyrénées. L’habitat traditionnel y est préservé (abode, pisé, fermes en L…) et réhabilité selon les modes ancestraux. C’est un pays tout en nuances à la faune et à la flore variées.
Porte d’entrée du pays des coteaux, située au cœur du Piémont pyrénéen, Tournay, bastide du XIVe construite par le roi Philippe le Bel, qui voulait une ville fortifiée à proximité du Château de Mauvezin, a conservé tout ses attraits architecturaux, avec sa place rectangulaire et ses rues principales. L’église Saint-Etienne incendiée au XVIe par les protestants, fut reconstruite.
La place d’Astarac abrite la maison de Francis Jammes (1868-1938), poète, romancier et dramaturge. Des moines bénédictions se sont installés en 1952 dans l’abbaye Notre Dame de Tournay. Sentiers, chemins de crêtes, sont le domaine des randonneurs et des vététistes.
Ce petit village est avec ses 385 m, le point culminant du Pays des Coteaux, au milieu des collines de Magnoac. Sa collégiale, avec son clocher à caractère militaire, est classée aux monuments historiques, tout comme une partie de son mobilier, dont les orgues.
Ce territoire fut un haut lieu de la Résistance, en témoignent le mémorial du Corps franc Pommiers 49e RI et le musée. Le lac de Magnoac s’étend sur 75 hectares et est un lieu à la nature préservée.
Dans les environs, deux jardins méritent le détour : le jardin de la Source à Thermes Magnoac et les jardins de la poterie Hillen, classés jardin remarquable.
Trie sur Baïse a été édifiée en bastide en 1322. Elle a subi des attaques à plusieurs reprises pendants la Guerre de Cent ans et a été reconstruite à l’arrêt des pillages en 1363. Les Carmes s’y établissent et fondent un monastère en 1365, une citadelle voit le jour tout comme des hôpitaux.
Ces installations vont contribuer à la grandeur de la cité qui devient prospère au XVe s. Construit à l’extérieur des remparts, le monastère sera en partie détruit au XVIe pendant les guerres de religion, seule l’église subsiste aujourd’hui, tout comme l’église paroissiale située au centre du bourg, surmontée d’une flèche de 60m de hauteur.